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Koenraad Dedobbeleer
September 13- October 27, 2012
Season opening reception : Thursday, September 13, from 6 to 10 pm
Imagine you’re lending your country house to a good, old friend for the summer holiday. He will care about every detail of it so that you feel safe, knock together a new shelf for your piled up books, fix the old fence, maybe paint it red. He might leave behind dozens of wise and funny Post-It notes everywhere in the house that will make you feel great when returning home, although possibly a bit surprised at getting a whiff of his conscientious and humorous yet discreet presence.
It is a very similar feeling that you get when you invite Koenraad Dedobbeleer to do an exhibition. He will not come up with an expensive vanity project, but rather be attentive to the daily activities of the space, and cautiously improve its architecture, designing new doorknobs for the entrance door, displaying cosy wooden benches, or an elegant tubular ashtray for the backyard. La simplicité, presque. And yet, one should carefully read over the titles of these works, as they are salted with sly references and a bittersweet (should we say Belgian ?) sense of humor. They acknowledge Dedobbeleer’s awareness that the labour of love is not always repaid, but also that, « if you do the kindly deed at the right moment, the dividend is enormous. »
It is, indeed, a very nice feeling to start the season with Encourage Lucid Groupuscules, Koenraad Dedobbeleer’s first solo exhibition in Paris.
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La 6e saison de castillo/corrales s’inaugure avec une exposition de l’artiste bruxellois Koenraad Dedobbeleer, Encourage Lucid Groupuscules.
Inviter Koenraad Dedobbeleer pour une exposition est un peu comme laisser sa maison de campagne à un vieil ami pendant les vacances d’été. Seul dans la maison, il prendra soin du moindre détail, bricolera une nouvelle étagère pour les livres laissés en piles, réparera votre vieux portail et peut-être même le repeindra en rouge. Lorsque vous reviendrez chez vous, vous serez un peu surpris, mais charmé de trouver la maison changée par ces discrètes et facétieuses attentions.
À castillo/corrales, Koenraad Dedobbeleer aurait pu proposer pour sa première exposition personnelle à Paris un projet héroïque, qui force l’admiration. Mais il est de ceux qui s’attachent à comprendre les usages, l’économie et la socialité d’un lieu, les particularités et les étrangetés d’un espace, pour les mettre en valeur, au besoin les améliorer. Il remplace les poignées de la porte d’entrée, installe quelques plantes, ajoute de confortables bancs en pin d’Oregon et un élégant cendrier pour la cour intérieure. Tout cela ne serait que réconfortant si les titres des œuvres de Koenraad ne teintaient ses intentions d’un humour doux-amer, aux allusions et références qu’il adresse souvent à une seule personne. Ses œuvres disent qu’un travail bien fait n’est pas toujours payé de retour, mais aussi qu’une bonne action au bon moment est propre à générer d’incommensurables profits.